Claude Jaillot (1937-2022)
Nous avons eu, le 28 juin 2022, l’immense tristesse de perdre notre ami Claude Jaillot, vice-président de la section AMOPA Paris XIX-XX .
Après des études secondaires au Lycée Voltaire à Paris et l’obtention du baccalauréat, Claude Jaillot poursuit ses études musicales pour entrer au Lycée La Fontaine à Paris, où il sera l’élève d’éminents compositeurs et musicologues, afin d’y préparer le professorat d’éducation musicale et d’obtenir le CAPES.
Simultanément professeur dans les collèges et les lycées, il poursuit ses études de chant et entre au Conservatoire national et supérieur de Musique de Danse et d’Art dramatique de la rue de Madrid, où, dans la classe de la chanteuse d’opéra Fanély Revoil, il obtient un Premier Prix à l’unanimité en juin 1969.
Malgré deux contrats à l’Opéra de Lyon et au Théâtre du Capitole à Toulouse, il décide de poursuivre sa carrière à l’Éducation Nationale où il sera successivement Principal de Collège, détaché au Ministère de l’Éducation Nationale comme chargé des questions artistiques et culturelles à la Direction des Collèges, avant d’être nommé Inspecteur d’Académie, Inspecteur pédagogique régional dans plusieurs académies en Métropole et Outre-mer.
Depuis sa retraite en 1997, il était toujours resté très attaché aux Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique où il a été trésorier auprès du compositeur Jacques Charpentier, de l’altiste Colette Lequien puis de Bernard de Crépy, nouveau président de l’Association des Anciens Élèves et Élèves des Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique, de Danse et d’Art Dramatique.
Au sein de l’Amopa, au niveau national, il était très impliqué comme membre du jury de la Bourse Berthier, destinée à venir en aide à un ou à une instrumentiste à cordes de moins de trente ans, élèves des 2 Conservatoires supérieurs (Paris et Lyon) ou d’un Conservatoire régional (CRR).
Partout, il était très apprécié, non seulement pour son dévouement indéfectible, mais aussi pour sa gaieté, sa joie de vivre et son humour qui cachaient une humanité profonde.
Sa grande générosité et son souci des autres faisaient partie de ses qualités intrinsèques.
Il restera dans nos mémoires et dans nos cœurs.
Jacqueline Escourrou, Présidente de la section de Paris XIXème-XXème