L’action du « Don du livre » se perpétue
Bien sûr, nous avons souffert de la pandémie, nous avons hésité à traverser tout Paris en bus ou en métro pour nous rendre à notre local du 18e et nos amis éditeurs étaient tous en télétravail, donc l’approvisionnement des livres s’est partiellement tari
Mais dès que c’est redevenu possible, nous sommes allés terminer les cartons qui étaient en cours de remplissage pour les envois à venir.
Où en sommes-nous ?
La mission Jeanne d’Arc
Deux escales étaient prévues, la première à Cam Ranh au Vietnam ; elle a eu lieu et les livres ont été réceptionnés par l’association Vietnam-France à Ho Chi Minh ville (Saigon).
La seconde, au Sri Lanka et dans les îles Maldives, à Colombo est annoncée pour la semaine prochaine, début juin : Tout le monde est prêt à recevoir notre envoi !
Dons en direct
Un premier envoi effectué juste avant le second confinement est arrivé à Beyrouth (*) au Liban. Il est aux mains de la FINUL, seul organisme capable d’assurer une distribution à l’abri des corruptions et des intimidations. Nous avions déjà travaillé en confiance avec eux il y a quelques années : Le don sera réparti à la rentrée scolaire de septembre et sera particulièrement utile à la jeunesse francophile de ce malheureux pays dévasté.
(*) « Pour info, la première palette est bien arrivée au Liban. Elle sera distribuée à la rentrée scolaire en septembre prochain ».
Deux autres départs sont programmés incessamment
D’abord pour Madagascar vers une école primaire de la petite ville d’ANOSY avec l’aide de Monsieur ‘‘Rija’’ qui est devenu au fil des années un interlocuteur aussi fidèle que sûr.
Puis pour le Mali, mais avec la possibilité d’un changement d’affectation vers le Liban où les besoins sont incommensurables. Cela serait réalisé par le même biais que le premier envoi.
Deux dons sont en préparation vers des lieux nouveaux
Une Maison de la Francophonie au Cameroun et au Sénégal, à destination du Ministère de l’emploi, de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion : Les colis sont prêts et les palettes formées ; nous n’attendons plus que l’accord de prise en charge du fret car nous nous acharnons à trouver le moyen de délivrer notre Don sans autres coûts, pour nous même comme pour nos donataires, que les inévitables frais de dédouanement.
Nous entendons déjà ceux qui nous disent « Ah, encore des photos de cartons… » mais oui ! la culture écrite se colporte par le livre, objet fragile, lourd, onéreux à fabriquer et à transporter mais encore pour longtemps vrai vecteur de la culture, celle qui nous attend le soir sur le coin de l’étagère, au-dessus du lit ; le livre vers lequel on revient, ce vieil ami défraîchi mais fidèle…
